Lespèce Saccharomyces cerevisae présente un cycle haplo-diplobiontique.
Les levures haploïdes se multiplie par mitoses bourgeonnantes mais peuvent se différencier en gamètes - à la forme caractéristique -
sous laction de phéromones sexuelles. On distingue 2 signes sexuels opposés appelés MAT a et MAT α (de langlais mating type).
2 gamètes de type sexuel opposés qui se rencontrent sont capables de fécondation pour donner un zygote diploïde qui sera
à lorigine dune multiplication végétative à létat diploïde par bourgeonnement.
Dans certaines conditions de milieu, les cellules diploïdes entrent en méïose et forment des spores haploïdes contenues dans un asque
(Saccharomyces cerevisae est un ascomycète). Chaque spore donnera, par multiplication par bourgeonnement, un clone haploïde.
le caractère phénotypique MATa ou MATα est gouverné par un système génétique de type « cassette ».
Voici un résumé de cette situation pour une cellule haploïde.
Le chromosome III porte un locus silencieux pour a (HMR) et un locus silencieux pour α (HML).
Le locus MAT qui est exprimé et qui aura pour conséquence le phénotype a ou α porte soit a soit α
de façon changeante lors des phases G1 des cycles cellulaires sous leffet d'un processus
de recombinaisons avec les locus silencieux. Ces recombinaisons dépendent dun gène appelé HO qui code pour une endonucléase.
Finalement, à partir dune cellule haploïde de caractère sexuel donné, on obtient rapidement des cellules des 2 types sexuels et qui vont se croiser....
En laboratoire, on travaille souvent avec des haploïdes mutants dits de phénotype ho (endonucléase non fonctionnelle) qui sont ainsi stables pour le caractère MAT a ou MAT α :
un clone haploide a demeure a, un clone haploide α demeure α.