Les chromatographies en phase gazeuse (GC, Gas Chromatography) sont des chromatographies analytiques qui se caractérisent par :
Les analytes à séparer sont injectés en tête de colonne. Ils doivent pouvoir être entraînés par la phase mobile (donc le gaz vecteur) le long de la phase stationnaire. L'entraînement d'un analyte n'est donc possible que si il est à l'état gazeux. On ne peut analyser en chromatographie en phase gazeuse que des composés susceptibles d'être à l'état gazeux aux températures de travail ! C'est une des limites de cette technique très adaptée en revanche pour l'analyse de tous les composés volatils à des températures non destructives.
Un schéma interactif est proposé. En cliquant sur le schéma vous faites avancer sa construction (6 calques s'empileront). A chaque nouveau calque, l'appareil de chromatographie gazeuse se construit.
Les gaz utilisés comme phase mobile sont le dihydrogène ou l'hélium ou le diazote. La fonction du gaz phase mobile est d'être le vecteur d’entraînement à travers la colonne des molécules analytes lorsqu'elles se trouvent à l'état gazeux en état de non rétention par la phase stationnaire.
La phase mobile se comporte ainsi en gaz vecteur « inerte » (c’est à dire qu'elle n’occasionne aucune interaction avec les analytes à séparer, elle sert juste à entraîner par son courant les analytes à l'état vapeur).
Remarque. En chromatographie liquide (LC), la phase mobile joue un rôle plus actif qu'en chromatographie gaz (GC) puisque interviennent les solubilisations des analytes dans la phase mobile et pas seulement des rétentions différentielles par la phase stationnaire. De ce point de vue, GC et LC sont très différentes.
Quels sont les facteurs de séparation des analytes en CPG ? Ils sont de deux ordres :
On retiendra donc le couple (volatilité de l'analyte , interactions analyte-phase stationnaire) comme étant le couple permettant de caractériser le comportement d'un analyte. La volatilité est le facteur de sortie le plus fort (mais à volatilités proches, les interactions différentes avec la phase stationnaire vont jouer). Plus un analyte est volatil plus sa rétention est proche de zéro, il élue à la durée de parcours de la colonne par le gaz vecteur.)