3. Les détecteurs en GC
On peut disposer :
- D’une analyse par spectrométrie de masse couplée à la sortie de colonne. On peut ainsi identifier chimiquement les analytes élués.
Les équipement sont aujourd’hui très populaires car à des prix relativement accessibles et d’emploi assez simple.
Il n’est pas possible d’expliquer en quelques lignes le couplage CPG-spectrométrie de masse et ce polycopié renvoie le lecteur
à des ouvrages spécialisés. (message spécial BTS biotechnologies St Louis, BT1, mars 2020, on verra ça plus tard !)
- De détecteurs simples et quasi universels comme le détecteur à ionisation de flamme (FID) ou le détecteur à capture d'électrons.
Ces détecteur sont universels, dans le sens où ils « signalent » la sortie des analytes de la colonne mais n’en révèlent aucune propriété chimique.
A propos du détecteur à ionisation de flamme, FID
Dans une flamme dihydrogène/dioxygène, la combustion de tout composé organique conduit à du CO2 et à des sous produits ionisés.
Un FID mesure les ions de combustion sous forme d’un courant électrique grâce à la polarisation du brûleur.
Ainsi, chaque analyte donne un pic d'élution pour lequel la relation surface de pic = coefficient X quantité d'analyte est applicable
(voir chapitre analyse quantitative et chromatographie).
Remarques :
- H2O (pas de combustion évidemment), CS2 et HCOOH ne sont pas détectés ;
- L’ensemble de détection FID est inclus dans un bloc réglé en température (en général 250°C).
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