Lecture. En spectrométrie de masse MALDI-TOF (Matrix Assisted Laser Desorption Ionisation - Time Of Flight), on met en oeuvre une technique dite MALDI pour créer les molécules-ions qui vont être analysées. L'analyse TOF signifie que l'analyseur sépare les molécules-ions selon la durée qu'elles mettent à le parcourir, mais quoi qu'il en soit, à la fin, l'analyseur rend un spectre avec un axe des abscisses en valeurs de m/z et un axe des ordonnées en intensité de signal des molécules-ions détectées.
Lecture. En source de molécules-ions MALDI, l'échantillon à analyser est mélangé à des molécules matrices cristallisables très fortement excitables (ionisables) par source laser. L'ensemble est mis à cristalliser sur la plaque de métal de dépôt et est placé sous vide poussé. Un flash laser va énergétiser la matrice, et sous le vide poussé, cela va conduire à la création de molécules ions. En plaçant la plaque de dépôt sous très forte tension positive (+20kV), les molécules ions vont être accélérées vers l'analyseur puis séparés en temps de vol selon leur m/z.
Pour ceux que ça intéresse, un schéma du procédé MALDI dans une nouvelle fenêtre par clic sur le lien : schéma du procédé MALDI".
Pour la suite, on retiendra simplement qu'en MALDI, une protéine M donne les molécules-ions [M+H]+ majoritaires et [M+2H]2+ , [M+3H]3+... de plus en plus minoritaires.
Un schéma interactif est proposé. En cliquant sur le schéma (dans le cadre) vous faites avancer sa construction (4 calques s'empileront). A chaque nouveau calque, il suffit de comprendre les annotations proposées.
Un schéma interactif est proposé. En cliquant sur le schéma (dans le cadre) vous faites avancer sa construction (6 calques s'empileront). A chaque nouveau calque, il suffit de comprendre les annotations proposées.
On peut évidemment en savoir beaucoup plus sur les glycosylations ! La spectrométrie de masse permet de déterminer la composition exacte des motifs de glycosilation. En effet, on peut séparer les différents motifs glycanes libérés lors de l'action de la PNGase F par chomatographie liquide. La sortie de colonne est alors couplée à un détecteur/analyseur en spectrométrie de masse et l'analyse de masse des pics permet de déterminer les motifs de glycosylation. Mais c'est une histoire un peu plus compliquée... Pour ceux que ça intéresse, l'article déjà utilisé ci-dessus traite cette affaire et est assez simple à lire : Raju, T. & Jordan, Robert. (2012). Galactosylation variations in marketed therapeutic antibodies. mAbs. 4. 385-91. 10.4161/mabs.19868. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3355481/. On trouve aussi de jolis explications à l'adresse technico-commerciale https://www.sigmaaldrich.com/technical-documents/articles/biofiles/methods-and-matrices-for-ms-of-glycans.html.