Les agents biologiques (ce terme regroupe en fait les agents microbiologiques de type bactéries, champignons, virus, agents prions…) peuvent être à l’origine de 4 types de maladies chez l’homme : infections, intoxications, allergies et cancers.
Le risque biologique concerne de multiples activités : les métiers de la santé, les services à la personne, l’agriculture, les industries agroalimentaires, les métiers de l’environnement…
Sur le lieu de travail, l’évaluation des risques se fait en suivant la chaîne de transmission à partir du « réservoir » d’agents biologiques jusqu’au travailleur exposé.
La prévention des risques consiste à rompre cette chaîne le plus en amont possible. La prévention passe par des mesures d’organisation du travail, de protection collective et individuelle, ainsi que d’information et de formation du personnel. Ces mesures de prévention doivent être adaptées à l’activité professionnelle considérée.
Le principe de substitution est un principe général qui s'impose en gestion des risques : remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins.
Les risques biologiques externes d'ordre écologique et pour les humains extérieurs à l'entreprise sont à gérer : évaluation, prévention, substitution.
Concepts clés : réservoir/porte de sortie du réservoir/transmission/porte d'entrée/hôte
Groupe |
Peut entraîner une maladie chez l’homme |
Représente un danger pour les travailleurs |
Peut entraîner une propagation dans la collectivité |
Existence d’une prévention et/ou d’un traitement efficace |
1* |
Non |
Non |
Non |
Sans objet |
2 |
Oui |
Oui |
Non ou très peu probable |
Oui |
3 |
Oui |
Oui |
Possible |
Oui |
4 |
Oui |
Oui |
risque élevé |
Non (ou pas aisé) |
Les agents des groupes 2,3 et 4 sont listés dans des référentiels réglementaires européens.
Le groupe 1 comprend les agents biologiques qui n’entraînent pas de maladie infectieuse. Il n’existe pas de liste des agents du groupe 1. Un agent biologique qui ne figure pas dans l’un des groupes 2, 3 ou 4 doit donc être l’objet d’une évaluation de risques,faite à travers les connaissances passées ou un dossier d’expertise, avant de considérer qu’il relève d'un classement dans le groupe 1.
Les micro-organismes génétiquement modifiés, sont dans le même esprit, et en tenant compte des risques pour l'environnement classés en groupes de risques I à IV.
La conception, les aménagements internes et les pratiques opératoires dans un laboratoire sont régis par des règlements (UE et France) très précis en fonction du type d'activité et des agents biologiques susceptibles d'être rencontrés en niveaux 1, 2, 3 ou 4.
Ainsi par exemple, la réglementation décrit précisément les exigences de niveau 2 et 3 et 4 pour les laboratoires de recherche, de développement et d'enseignement où sont utilisés délibérément des agents biologiques pathogènes classés dans les groupes 2, 3 ou 4.
Ainsi par exemple, la réglementation décrit précisément les exigences de niveau 2 et 3 et 4 pour Les laboratoires d'analyses de biologie médicale ou vétérinaire où les travailleurs sont susceptibles d'être exposés à des agents biologiques pathogènes classés dans les groupes 2, 3 ou 4.
Ainsi par exemple, la réglementation décrit précisément les exigences de niveau 2 et 3 et 4 pour Les établissements industriels et agricoles où sont utilisés délibérément, à des fins de production, des agents biologiques pathogènes classés dans les groupes 2, 3 ou 4.
L'utilisation confinée des micro-organismes génétiquement modifiés est soumise au Haut Comité aux Biotechnologies rend un avis sur chaque demande d'agrément. Les confinements sont classés en 4 niveaux C1 à C4.