• La vitesse de consommation du produit P à l’instant t est :
(en utilisant la notation mathématique différentielle)
rP s’exprime en « concentration de P . temps-1 » (Par exemple en g.L-1.h-1 .)
Pour estimer rP aux différents temps analysés d'une culture, on utilise souvent le calcul approché :
• La vitesse spécifique de consommation de P à l’instant t est :
QPs’exprime en « quantité de P . quantité de biomasse-1 . temps-1 » (par exemple en g de P par g de biomasse par heure).
QP dépend évidemment des conditions physiologiques ...
Soit YP/S le rendement instantané de conversion de S en P
YP/S s'exprime en « quantité de P formé par quantité de S consommé » (par exemple en g de P par g de S).
YP/S dépend des conditions physiologiques à l'instant t. Ainsi pour une fermentation alcoolique sur substrat glucose, YP/S sera plus important en phase stationnaire (les levures sont en simple maintenance et la quasitotalité du glucose est fermenté pour l'énergie de maintenance, le besoin en glucose source de C est très faible pour le seul "turn-over") qu'en phase de croissance exponentielle (le glucose est source d'énergie - l'aspect production d'éthanol - mais aussi source de carbone pour la croissance en biomasse !).
• Soit RP/S le rendement global de conversion de S en P :
RP/S s'exprime en « quantité de P formé par quantité de S consommé » (par exemple en g de P par g de S).
La signification du terme productivité est la suivante : ratio obtenu en divisant la production par l'un des facteurs de production employé pour l'obtenir.
Ainsi, les rendements exposés ci-dessus correspondent à des productivités : ratios obtenus en divisant la production de P (ce qu'on a cherché à obtenir) par le facteur S (on a utilisé du S pour obtenir P).
Un facteur de production important est le facteur "temps". Ainsi on parlera de productivité horaire. Par exemple, la productivité horaire globale en produit P sera le rapport quantité de P obtenu divisée par durée globale du process (par exemple en kg de P par heure).
En génie fermentaire, certains auteurs calculent un terme de "productivité volumique horaire" lors d'un processus de fermentation en réalisant le rapport concentration en P obtenue dans le milieu divisée par durée du process (par exemple en g de P par litre et par heure).