Le soufre constitutif du vivant y est essentiellement présent via les acides aminés cystéine et méthionine. On doit néanmoins mentionner la présence de soufre dans les centres Fe-S des ferrédoxines et dans certains cofacteurs comme le coenzyme A.
Beaucoup de bactéries (ainsi que les plantes vertes) peuvent assimiler le
soufre sous la forme inorganique soluble des sulfates (forme très souvent
disponible dans la nature). L'incorporation du S des sulfates dans la matière
organique vivante passe par la réduction préalable des sulfates
(SO42-) en sulfure (S2-) : c'est la réduction
assimilatrice des sulfates.
Certains microorganismes peuvent assimiler le soufre élémentaire :
Thiobacillus ferrooxidans et thiooxidans par exemple.
Il existe bien d'autres formes inorganiques du S que les sulfates, les sulfures et le soufre élémentaire. Et la biochimie de son assimilation éventuelle devient alors un vaste sujet ...
Evidemment, si le milieu fournit cystéine et/ou méthionine prêtes à l'emploi,
on aura là des sources de S constitutif très économiques pour les
microorganismes.